De Joanna HoggAvec Honor Swinton-Byrne, Tom Burke, Tilda SwintonFiction, Grande-Bretagne, États-Unis, 2021, 1h48, v.o. s-t fr., 16/16Sortant éprouvée de sa liaison avec Anthony, Julie cherche à faire la lumière sur leur relation et à mettre de l’ordre dans ses propres sentiments. Lui vient alors une idée un peu folle: et si elle consacrait son film de fin d’études à cette histoire d’amour?Une déclaration d’amour au cinéma, à son influence sur nos vies, avec l'épatante Honor Swinton-Byrne (la fille de Tilda
Swinton, également au casting) et Tom Burke.#plus#Voix majeure du
cinéma britannique, injustement méconnue dans nos contrées, Joanna Hogg a
été mainte fois primée pour son travail. The Souvenir: Part I a remporté le Grand Prix du festival de Sundance et The Souvenir: Part II
était sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2021.
Martin Scorsese a produit les deux parties et a maintes fois déclaré son
admiration pour le travail de Hogg. «Ce n'est pas un film, c'est une apparition. D'abord l'éblouissement de l'image, la plus belle qu'on ait vue depuis Kubrick et Barry Lyndon: vaporeuse, sensuelle... Du Fragonard sur Pellicule. Et puis l'émotion dévastatrice du récit...» (Le Point)«Quatre heures d'intelligence et de pure délicatesse. Un sommet de fiction elliptique et impressionniste.» (Marie Claire)«Une
des révélations majeures de Cannes 2021, avec son étrange mélange de
tons, partant du réalisme social pour aboutir à l’imaginaire de Powell
et Pressburger!» (Positif)«L’expérience
de ces deux films (vu l’un à la suite de l’autre, ou non) est
singulière. Comme une thérapie par le cinéma, la déflagration d’une
histoire intime au ralenti. Mais surtout, elle tient par le charisme et
la douceur d’Honor Swinton Byrne, actrice singulière dont les fractures,
les sourires et les doutes deviennent de beaux moments de cinéma.» (Cinéma Teaser)«Hogg ne se limite pas à filmer une version de sa propre histoire (Part I), mais aussi comment son alter ego pourrait filmer cette histoire (Part II).
Télescopage qui permet à la cinéaste, sans jamais s’éloigner de son
héroïne autofictionnelle, de convoquer également tout ce qui dépasse et
entoure celle-ci et de donner au film une allure de liberté et
d’imprévisibilité. (...) Le projet du film est de raconter dans un même
mouvement la naissance d’une cinéaste et la naissance de la mélancolie.»
(Cahiers du Cinéma)#/plus#THE SOUVENIR: PART i, AUSSI EN MAI> Toutes les projections
Retour à la liste des résultats