Il est de ces talents qui se repèrent au premier coup d’oeil, un engouement immédiat pour une artiste qui fait à sa manière : c’est le cas de Leila Ka. On cherche qui sait et on découvre qu’elle ne nous a pas attendus. Que son premier solo, qu’on a raté, a raflé cinq prix à l’international et on est content pour elle. On creuse un peu plus. On apprend alors qu’elle a débuté son parcours par les danses urbaines qu’elle a croisé très vite avec d’autres influences. Qu’elle a dansé pour Maguy Marin dans la célèbre pièce May B, une expérience forte qui l’a poussé à intégrer cette fameuse théâtralité dansée à sa recherche chorégraphique, laquelle interroge les identités et la meilleure manière d’être soi. On l’appelle et on tombe sur une personne adorable qui vous remercie pour votre intérêt et qui, oui, présente trois pièces en une soirée dont sa dernière création : Se faire la belle. Soit, s’échapper. Soit, prendre une bouffée d’air frais. Et tout de suite, on est conquis par cette idée. Entrer dans le monde d’une artiste singulière pour aider à la faire connaître. C’est ça le métier de programmateur·trice. Parier sur un talent en espérant que les autres aimeront ce que nous avons aimé en premier.
« Débordante d’un talent subjuguant, d’une générosité communicative et d’une sincérité à vif, Leïla Ka transcende par sa seule présence l’espace. […] Pode Ser révèle sans nul doute la quintessence de l’art en mouvement. » Inferno Magazine
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