En 2017, la compagnie Hervé Koubi déboulait pour la première fois en Suisse sur la scène de l’Octogone, emportant l’adhésion du public aussitôt séduit par le langage chorégraphique de son fondateur : de l’amplitude dans les gestes, de la virtuosité à donner le tournis. Un langage captivant, et sincère, abordant les notions de racines et de filiations. L’homme dit avoir été percuté par les danses urbaines. Il aime la danse qui réunit, qui fait les liens entre les bals d’autrefois, les raves parties et les rassemblements dansés d’aujourd’hui. Ça se ressent, c’est comme un frémissement qui court le long des sièges. Pour sa nouvelle création, Sol Invictus, le chorégraphe place la barre haut car il entend mettre en scène le fait que l’amour est le garant de la paix dans un monde qui, malgré les guerres, recèle une force plus puissante, celle de la communion. Cette pièce à l’énergie vitale est portée par des danseur∙euses venu∙es d’Europe, du Brésil, d’Asie, d’Afrique du Nord et des États-Unis. Pour faire surgir la clarté au coeur des ténèbres, Hervé Koubi convoque la beauté visuelle dans des chorégraphies métissées, allant des danses urbaines aux danses traditionnelles. Il dit qu’à la fin, il ne restera que l’amour… et la danse. Et on veut bien le croire.
PRESSE
Danser Canal Historique – Thomas Hahn
Sol Invictus d’Hervé Koubi : Rassemblement mondial