Certaines musiques fascinent pour leur beauté absolue, leur intemporalité, échappant à la réalité matérielle des choses. Suscitant depuis leur apparition une irrépressible envie de danser, elles s’inscrivent dans l’imaginaire collectif, et un répertoire universel. La valse viennoise en fait partie, tout comme certains airs de Mozart, ou de Verdi. Dans ce projet, Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo poursuivent leur exploration des rapports, constamment réinventés, entre la musique et la danse, le son et le geste, l’auditif et le visuel.
Les chorégraphes souhaitent ici interroger les spécificités de certaines musiques populaires et connues, leurs significations et symboliques, et questionner les réactions gestuelles que ces musiques génèrent aujourd’hui, non seulement par l’expérience sensorielle que leur écoute induit, mais également par les possibilités de nouvelles interactions. Suite logique d’un projet chorégraphique qui, après avoir arpenté la musique électronique et traditionnelle, se tourne vers d’autres formes, plus classiques et populaires, pour nourrir le flux du mouvement.
« Le véritable sujet du livre c’est l’écriture. » Marguerite Duras
« L’état de danse : une sorte d’ivresse, qui va de la lenteur au délire, d’une sorte d’abandon mystique à une sorte de fureur. » Paul Valéry
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